Analyse(s) :
La fresque est composée d'écritures et de formes blanches sur un fond noir. La composition générale répond à la forme rectangulaire du bâtiment ainsi qu'à sa structure, définie par les pans de béton, la gouttière et la porte. Lek et Sowat ont divisé la surface en diverses cases dans lesquelles ils sont tour à tour intervenus. On distingue trois types d'écritures réalisées par Sowat : une écriture fine et coulante réalisée au pinceau, une écriture large et coulante également réalisée au pinceau et une écriture biseautée réalisée au pistolet à peinture. Chacune de ces écritures renvoient au tag et à ses différentes esthétiques selon l'outil utilisé (marqueur ou bombe aérosol). Lek a effacé certaines parties au rouleau noir avec des formes aléatoires et arrondies, apportant ainsi des respirations tout en respectant un certain équilibre. Il est intervenu dans ces espaces en inscrivant au rouleau blanc des formes abstraites et géométriques correspondant à sa signature graphique.
Depuis des points d'accroche situés sur le mur, Lek et Sowat ont tiré des bandes de cellophane blanches et rouges, investissant l'espace du jardin faisant face au mur. Dans un équilibre de formes et de couleurs, ils prolongent ainsi leur peinture dans l'espace et induisent un parcours labyrinthique pouvant faire écho à diverses références (écriture géométrique, lignes de transports publics, architecture industrielle, etc.).
Source : Nicolas Gzeley
Note(s) :
L'œuvre fut détruite au mois de novembre 2018.