En 2015 naît Oxymores, un plan d'accompagnement de l'art urbain orchestré par le ministère de la Culture piloté par Pierre Oudard, responsable des arts plastiques au ministère et Dominique Aris, cheffe de département de la création artistique.
Nous sommes quelques mois après les attentats de Charlie Hebdo et l'on constate divers actes de vandalisme sur des œuvres exposées dans l'espace public comme l'œuvre Tree de McCarthy ou les œuvres Coexist et Silence de Combo, dont l'agression raciste le 31 janvier 2015 est particulièrement médiatisée.
Jack Lang s'émeut et promet une exposition à l'Institut du Monde Arabe tandis que la ministre de la culture Fleur Pellerin réagit avec ce plan d'accompagnement visant à considérer les artistes urbains comme des artistes à part entière, vecteurs de la démocratisation de l’art, facteurs de lien social et instruments de lutte contre la relégation territoriale.
Résultat : une exposition sur les vitres du ministère en 2015 (Oxymores I) et un appel à projet "street art" de 2015 à 2017 (Oxymores II), majoritairement des fresques.
Le colloque Oxymores III en 2016, organisé par Hugo Vitrani, Stéphanie Lemoine et Christian Omodéo permet d'intéressantes réflexions sur l'état de l'art urbain à cette époque et ponctue ce chapitre, dont la suite sera marquée par la création de la Fédération de l'Art Urbain en 2019.
Source : Nicolas Gzeley
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