Analyse(s) :
Cette fresque est constituée d'un métro en feu sortant d'un tunnel au-dessus duquel se trouve une église surmontée d'une main pointant l'index vers la gauche. Autour de ces éléments se trouvent quelques étoiles, des volutes et un croissant de lune.
L'ensemble est réalisé à la bombe blanche sur un fond noir avec la technique du crachotis obtenue avec un cap aiguille industriel.
Roti dénonce ici la société moderne qu'il observe à Paris, où il vient de s'installer. Le métro évoque l'univers du graffiti et les flammes qui s'en échappent symbolisent la tension sociale qui règne dans la capitale. L'église représente le Paris historique et ésotérique. La main, dont le doigt est lui aussi enflammé, fait référence au travail manuel dont l'homme moderne s'éloigne peu à peu.
A travers cette représentation, Roti évoque les codes, les rituels, la transmission du savoir et le travail manuel qu'il a connu chez les Compagnons du Devoir et qu'il a retrouvé dans l'univers du graffiti.
Note(s) :
Roti a conservé sur ce mur deux personnages de Dran, un dessin de Mr Qui ainsi que l'intervention d'Arnaud Liard.