Analyse(s) :
Lek, Sowat et Hugo Vitrani ont demandé à Popay d'investir ce mur directement à la bombe blanche, en lui indiquant qu'ils aimeraient le voir réaliser un lettrage en référence aux modules qu'il réalisait au début des années 1990.
Cette pièce en tracé direct à la bombe blanche sur laquelle Popay est revenu à la bombe noire représente un lettrage "POPAY" dans un style simple en lettres majuscules. La pièce est datée en chiffres romains "MMXIII" et signée d'un tag en bas à droite, tous deux tracés en noir et cernés de blanc.
Ici, c'est l'intérieur des lettres, dont le contour n'est pas toujours défini, qui vient brouiller la lisibilité. Le remplissage de chaque lettre renvoie à l'univers graphique de Popay, composé d'ornements abstraits inspirés de motifs organiques et végétaux ainsi que par le graffiti, la figuration libre ou la bande dessinée.
Réalisée dans une alternance de dégradés, de traits francs, de traits au crachotis et d'aplats noirs et blancs, cette pièce illustre les possibilités graphiques qu'offre la bombe aérosol.