Analyse(s) :
Cokney étant principalement connu pour ses graffitis sur métro, Lek, Sowat et Hugo Vitrani ont choisi pour lui cet endroit difficile d'accès dont le revêtement en briques rappelle les carreaux de céramique des couloirs du métro parisien.
Cokney y a réalisé une fresque abstraite composée d'éléments issus de l'univers de l'estampe japonaise, du tatouage et de son style organique de graffiti. Il s'est ainsi déployé sur le mur et une partie du plafond avec une succession d'aplats et de projections de peinture, parfois effacés à l'éponge et au solvant afin d'obtenir des transparences et de longues coulures.
Certaines formes sont cernées d'un contour à la bombe aérosol, parfois au crachotis, d'autres non. On distingue dans sa composition quelques tags "COKNEY" réalisés à la bombe blanche et partiellement recouverts de peinture.
Au rouleau et à la peinture acrylique noire, Lek est ensuite venu intégrer ses formes géométriques au plafond.